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Faisons la différence entre normal et naturel, en disant que le normal est dicté par la norme, alors que le naturel est dicté par la nature.

Cette nature est autant autour de nous qu'en nous. Lorsque nous cherchons à la dominer, nous nous dominons, nous dominons notre nature.

Nous transformons la souffrance en problème et ce engendre un conflit que nous n'acceptons pas et que nous résolvons en le laissant devenir une bataille, un combat contre elle, cette souffrance, et la nature de celle-ci, la Nature en elle-même. Nous nous sommes détachés, et avons fait de notre souffrance un fait extérieur, externe, contre lequel nous avons l'impression de devoir nous battre. Et c'est ainsi que nous nous bagarrons et laissons le développement humain s'installer confortablement sur l'horizon, avec pour raison la nécessité d'échapper à cette Nature qui indirectement nous fait souffrir.

Nous perdons petit à petit le lien en devenant trop grands, en créant des oeuvres qui nous dépassent, nous et notre entendement. Nous changeons la relativité des choses en modifiant l'échelle humaine, qui ne peut plus se comparer à rien qui ne soit pas humain.


 

© 2013 by CelinePottie. All rights reserved.

En observant le tout petit, j'ai perçu le grand; et vu ces alégories sous forme d'êtres - de lumière, d'ombre, de pierre, intrinsèques, qui sont contenus par et contiennent la beauté. Les cycles qui se répètent (saisons, naissance-mort, minéralisation-métabolisation) donnent place à l'infini.

La chimie des éléments contemple son propre travail sous formes vivantes (végétales, animales, cosmiques), mourantes et renaissantes éternellement. Mes  créations ont pour but d'incarner l'amour, en témoignant de la création universelle où rien ne se perd, rien ne se crée et tout se transforme;

l'énergie vitale contenue dans chaque molécule, qui s'assemble et se désasemble en atomes qui s'attirent et se repoussent, pour "vivre et mourir", changer d'état, en un constant mouvement ici figé qui nous laisse entrevoir le baillement d'un monde qui paraît respirer, et battre, comme un coeur, le rythme simplement élaboré d'une ballade entre les opposés, pour finalement comprendre: le tout.

 

Aussi vivant que mort, froid que chaud, sec qu'humide, en constante tentative d'équilibrer les contraires, étant le moteur, l'outil et l'object du changement, perpétuel, qui se meût imperceptiblement sous nos yeux pressés, dans nos vies courtes, devant notre perception éloignée du concret qui trop souvent embrasse les concepts sans s'apercevoir qu'on vit dans la nature, et surtout je le répète, qu'elle vit en nous.


Ici la paix s'installe dans une relation fondée sur la dépendance que nous avons envers notre environnement, lequel, lorsqu'on se détient pour le considérer un instant, est complet et cohérent, et aussi beau que profond. Ainsi, notre regard superficiel sur la Nature supposée ennemie atteind la comprehension totale et peut admettre cette dépendance, avec peut-être pour seule consolation de se dire que cette Nature dépend de nous  pour percevoir sa beauté.

Temples: introduction littéraire...     Rédigé le 19/02/2012

© 2013 by CelinePottie. All rights reserved.

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